CORRIGÉ

La dictée géante de Rosny-Sous-Bois

L’exercice rassemblait des Rosnéennes, des Rosnéens et d’autres habitants de l’hexagone. Chacun se concentrait et attendait les premières difficultés. Quand ils entendirent Claustrophobe, ils furent pris d’une anxiété aiguë. Mais quelles difficultés se cachaient dans cette dictée ? Pourtant elle n’était pas notée et restait un jeu qui rappelait à chaque participant une partie de son histoire et de son rapport à l’orthographe. La graphie la plus redoutable était celle des mots suivants : petrichor, rhododendron, logorrhée, cirrhose. Quand on savait les écrire, on chantait tous azimuts les vertus de la dictée. La lecture s’achevait et les plus frileux se détendaient tandis que les habitués restaient sur leur faim.
– Rosnéennes, et Rosnéens prennent une majuscule. Lorsqu’on nomme les habitants d’une ville, d’une région ou d’un pays, on emploie la majuscule : À Londres, des Belges et des Français discutaient avec des Anglais. Les Montréalais sont très accueillants. Cependant, lorsqu’on emploie l’adjectif relatif à ces habitants, on ne met pas de majuscule.

– Rosnéennes, et Rosnéens prennent une majuscule. Lorsqu’on nomme les habitants d’une ville, d’une région ou d’un pays, on emploie la majuscule : À Londres, des Belges et des Français discutaient avec des Anglais. Les Montréalais sont très accueillants. Cependant, lorsqu’on emploie l’adjectif relatif à ces habitants, on ne met pas de majuscule.
– claustrophobe : étymol. et Hist. 1890. Composé de l’élément claustro- tiré de claustrer* et de -phobie (-phobe* + -ie*). Qui a peur des espaces clos, confinés.
– aiguë : qui a un aspect pointu, tranchant, voire déchirant.
– petrichor : il est emprunté à l’anglais petrichor, mot forgé en 1964 par Isabel Joy Bear et Roderick G. … Thomas, à partir du grec ancien πέτρα / pétra (« pierre ») et ἰχώρ / ikhṓr (« fluide, sang »), l’ichor désignant le sang des dieux dans la mythologie grecque.
– rhododendron : le nom de genre Rhododendron est emprunté du grec ancien ῥoδόδενδρον, formé de ῥόδον, rhodon, « rose », et δένδρον, dendron, « arbre », proprement « arbre à roses », car le rhododendron est un arbre qui porte des fleurs imposantes et colorées en bout de rameaux, à l’image des rosiers.
– logorrhée : une logorrhée (de logos, « parole » et de -rrhée, tiré du verbe grec rheî, « couler ») est un flux de paroles.

– cirrhose : (1819) Mot créé par Laënnec composé du grec ancien κιρρός, kirrhós (« roux ») en raison de production granuleuse, d’un jaune-roux, que provoque la maladie, et du suffixe -ose.
– tous azimuts : tous azimuts, capable d’intervenir dans toutes les directions ; au figuré qui utilise tous les moyens et a des objectifs très variés.
– vertus (au pluriel) : force morale avec laquelle l’être humain tend au bien, s’applique à suivre la règle, la loi morale (opposé à vice).
– rester sur leur faim : ne pas obtenir tout ce qu’on espérait. On emploie logiquement les expressions construites avec le substantif féminin fin : toucher à sa fin, prendre fin, sentir approcher la fin, etc.

INSCRIPTION À NOTRE NEWSLETTER

Si vous voulez vous tenir informé(e) de l’actualité et événements importants concernant la Dictée Géante, abonnez-vous à notre newsletter.