CORRIGÉ

Alexandre Dumas fils, La Dame aux camélias

Alors, je me mis à regretter les termes de ma lettre ; j’aurais dû me taire complètement, ce qui eût sans doute fait faire une démarche à son inquiétude ; car, ne me voyant pas venir au rendez-vous la veille, elle m’eût demandé les raisons de mon absence, (écoliers) et alors seulement j’eusse dû les lui donner.  De cette façon, elle n’eût pu faire autrement que de se disculper, et ce que je voulais, c’était qu’elle se disculpât. Je sentais déjà que, quelques raisons qu’elle m’eût objectées, je les aurais crues, et que j’aurais mieux tout aimé que de ne plus la voir. J’en arrivai à croire qu’elle allait venir elle-même chez moi, mais les heures se passèrent et elle ne vint pas. Décidément, Marguerite n’était pas comme toutes les femmes…

– j’aurais dû : verbe devoir, à la première personne au passé simple du conditionnel.

– eût : verbe avoir, à la troisième personne du subjonctif de l’imparfait.

– inquiétude : crainte, appréhension, souci : Son état de santé nous a donné des inquiétudes.

– j’eusse dû : verbe devoir, à la première personne du subjonctif plus-que-parfait.

– donner : pour savoir si on doit mettre é ou er à la fin d’un verbe est de le remplacer par le verbe “vendre” dans la phrase. Si l’on dit “vendu”, il faut mettre é, sinon il faut mettre “er”.

– disculpât : verbe disculper à la troisième personne du singulier de l’imparfait du subjonctif.

– objectées, crues : le participe passé conjugué avec l’auxiliaire “avoir” s’accorde en genre et en nombre avec le complément d’objet direct (COD), si celui-ci est placé avant. Ici, il s’accorde avec « raisons ».

– J’en arrivai :  verbe arriver à la première personne du passé simple de l’indicatif.

– elle-même : ici, « même » suit le pronom personnel « elle » : il faut donc mettre un trait d’union entre eux et écrire « elle-même ».

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