CORRIGÉ

Le stade suprême de Rachid Santaki

Quand le défi commença, nous sourîmes, bien qu’apeurés et tétanisés par les mots qui résonnèrent. Les autres candidats, penchés sur leur copie, écrivirent malgré l’avalanche ininterrompue de consonnes et de syllabes. Nous en ressortîmes avec des ecchymoses. Désappointés par les susseyements de l’orateur, tous s’y agglutinèrent, s’emmêlèrent les pinceaux, et grimacèrent dès qu’ils entendirent des mots inconnus : pétrichor, résipiscence ou bien flavescent. Les plus rassérénés s’amusèrent et fourragèrent leurs méninges. Tandis que les autres s’accablèrent. Ici, les gagnants tinrent un discours dithyrambique sur ce stade suprême de l’orthographe.

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