CORRIGÉ

La parure, Guy De MAUPASSANT

Quand elle s’asseyait, pour dîner, devant la table ronde couverte d’une nappe de trois jours, en face de son mari qui découvrait la soupière en déclarant d’un air enchanté : « Ah ! Le bon pot-au-feu ! Je ne sais rien de meilleur que cela ! » (écoliers), elle songeait aux dîners fins, aux argenteries reluisantes, aux tapisseries peuplant les murailles de personnages anciens et d’oiseaux étranges au milieu d’une forêt de féerie ; elle songeait aux plats exquis servis en des vaisselles merveilleuses, aux galanteries chuchotées et écoutées avec un sourire de sphinx, tout en mangeant la chair rose d’une truite ou des ailes de gélinotte.


Elle n’avait pas de toilettes, pas de bijoux, rien. Et elle n’aimait que cela.

s’asseyait : du v. pron. s’asseoir, 3ème gr., 3ème pers. de l’imp. de l’indic.

dîner : v. 1er gr., syn. de souper = repas du soir, à l’inf. car suivant la prép. pour ; avec un accent circonflexe sur le « î » (*).

peuplant : part. prés. du verbe peupler, exprime ici le grand nombre de tapisseries recouvrant les murailles.

forêt : n.c.f. , vaste étendue plantée d’arbres, avec un accent circonflexe sur le « ê », remplaçant un « s » de l’ancien français que l’on trouve encore dans le mot déforestation. (*).

féerie : n.c.f. , du mot fée, relevant de la magie, du rêve, malgré la prononciation ne prend qu’un seul « é » …

chuchotées et écoutées : adj. qual. au fém. plur. ici car accord avec galanteries.

sourire de sphinx : sourire impassible et énigmatique rappelant celui des figures fabuleuses des mythologies égyptienne et grecque.

gélinotte : n.c.f., oiseau très voisin de la perdrix communément appelé « coq des marais ».

pas de toilettes, pas de bijoux : les 2 mots prennent un « s » car quand on en porte il y en a plusieurs, comme le mot feuille dans l’expression «  un arbre sans feuilles ».

eût : passé simple de l’indic. du verbe avoir, 3ème pers. du sing., voir remarque sur l’accent circonflexe ci-dessous en italique. (*).

désiré : pass. simple du v. désirer suivant l’aux. avoir : pas de COD donc aucun accord, surtout pas avec le sujet…

enviée, séduisante, recherchée : adj. qual., aux. être donc au fém. car accord avec le sujet « Elle » fém.

souffrait : du v. souffrir, 3ème gr., 3ème pers. de l’imp. de l’indic. ; souffrir prend « 2f » (comme siffler et souffler)…mais soufrer la vigne avec la substance chimique appelée « souffre » ne prend qu’un seul « f »…

(*) Note du modérateur concernant l’accent circonflexe avec le projet Voltaire (nouvelle orthographe) :
La réforme ne signe pas l’arrêt de mort de l’accent circonflexe ! Il est maintenu sur les voyelles « a », « e » et « o » et n’est plus obligatoire sur « i » et « u » sauf lorsque cela crée de la confusion. Donc dans cette DG si vous l’avez oublié sur forêt vous avez fait faute ; mais si vous avez écrit diner vous n’avez pas fait faute. Pour eût je suis plus réservé car l’accent circonflexe est à mettre pour le subjonctif et non pour le passé simple d’après moi et la réforme autorise de le supprimer sur les lettres « i » et « u », mais pas pour la terminaison des verbes conjugués ! Est-ce que l’aux. « avoir » est concerné ???

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